A letter from Oct 26th, 2021

Time Travelled — 3 months

Peaceful right?

Dear FutureMe, Le 26 octobre 2021, Aujourd'hui ça fait un mois. Un mois que tout est terminé officiellement. Un mois que j'ai envoyé le dernier message. En ce moment rien de nouveau par rapport à ce que j'ai pu dire dans mes dernières lettres ( que pour la plus part tu n'as pas encore reçues ). Globalement je vais plutôt bien. En ce moment je parle à Benjamin et j'avoue que ça me permet de me changer un peu les idées, même si je pense encore beaucoup à lui évidemment on ne va pas se mentir. Samedi ( donc le 23 ) je suis allée à Montmartre avec Valentine, et j'ai eu mal. J'ai eu mal parce-que depuis que tout est terminé j'avais tendance à être nostalgique de tout et de rien puisque un tout et un rien me ramenait à lui. Je remontais donc mes photos, et j'essayais de me souvenir des moments en me demandant ce que je pensais de lui à ce moment là. Qu'est ce que je pensais de lui ? J'avais hâte de le voir ? Je dois avouer que je ne savais même plus. Et puis évidement à ce moment là je ne pouvais pas prévoir qu'il allait se passer tout ce qu'il s'est passé, le jour même je ne savais pas alors j'étais encore loin quelques jours avant. Puisque si il avait fait beau le 5 juillet, il serait parti en vélo comme c'était prévu, et je ne serais probablement pas entrain de t'écrire cette lettre... mais attend attend on est pas là pour tout remettre en cause. C'est pas du tout là où je voulais en venir. Je voulais donc dire que ces derniers temps j'ai beaucoup remonté mes photos en me demandant ce que je pensais à ce moment là. Et je me suis beaucoup de fois arrêtée sur les photos à Montmartre sur le banc avec Valentine. Plusieurs fois je me suis dit que je me trouvais belle sur ces photos, plusieurs fois je me suis dit que j'avais aimé cette époque parce-que j'avais cofinance en moi. Plusieurs fois je me suis posée ces questions de savoir ce que je pensais à ce moment là. Plusieurs fois je me suis dit que à ce moment là j'étais heureuse, alors que je ne savais même pas encore ce qui allait se passer, et ça, ça fait mal. Parce-que aujourd'hui j'ai toute l'histoire, et pourtant elle ne me rend pas heureuse, précisément parce-que j'ai encore du mal à comprendre comme quelque chose de si beau, de si inattendu, puisse se terminer de la façon dont elles se sont terminées. Et j'avoue que de retourner à l'endroit de ce banc, ça m'a fait bizarre... Et puis en même temps je me suis faite moi même la réflexion à propos du temps. Je me suis mis des compte à rebours sur mon téléphone pour voir depuis combien de temps tout est fini. J'ai mis le fameux message sorti de nul part, le break et donc le début de la fin, son message éclaté pour me dire que c'était fini, et enfin mon dernier message, il y'a un mois donc. Et je me suis dit que ça faisait longtemps déjà mine de rien. 42, 41, 36 et 30 jours. J'ai réalisé que ce nombre de jours, ça faisait quand même beaucoup. Et ça m'a donné une lueur d'espoir. Ça m'a rappelé que le temps allait faire les choses, et que de toute façon je ne peux pas aller plus vite que lui, et je ne peux pas lui en demander plus que ce qu'il ne fait déjà. Quand je dis que ça fait longtemps, je ne le dis pas dans le sens où j'estime que les choses doivent aller plus vite, au contraire. Je vois les choses de façon positive. En me disant que si j'arrive à me dire ça, ça prouve que j'ai déjà fait un petit bout des montagnes russes ( j'y fait aussi référence dans une lettre écrite le 17 octobre ). J'ai fait un petit bout et ça c'est déjà le petit bout d'une victoire. Même si les montagnes ne sont pas finies et qu'elles risquent d'être encore un peu longue, je ne perd pas espoir, parce-que cette petite victoire ne fait que être annonciatrice de la grande victoire qui finira par arriver un jour. Elle arrivera en temps voulu, mais elle viendra. De là tu es elle n'est peut pas encore arrivée, et pourtant ça fait encore plus longtemps que moi. Et peut-être que tu en es venue plusieurs fois à t'en remettre au temps, en lui remettant la faute dessus, et tu ne peux pas t'en vouloir pour ça, parce-que ça fait parti du jeu; mais si ça a été le cas, cette lettre est là pour te rappeler que ça ne sert à rien de courir après le temps. Au contraire, il faut vivre avec, et profiter du temps qui t'es laissé, pour comprendre, accepter, pleurer si c'est ce dont tu as besoin. On dit souvent que le temps fait bien les chopes et qu'il n'y a que lui qui peut vraiment refermer les blessures, surtout de ce type. Mais je crois que le temps peut être aidé. Cette aide ne veut pas dire pour autant qu'il sera plus rapide, attention ce n'est pas l'idée que j'essaye de souligner. Ce que j'essaye de dire c'est que tu peux aider le temps en acceptant de vivre avec et en acceptant qu'il mettra du TEMPS, en acceptant c'est le genre de blessure qui a besoin de TEMPS pour cicatriser, le genre de page qui a besoin de TEMPS avant de se refermer. Et j'insiste volontairement sur le mot temps pour te montrer à quel point c'est important de l'accepter, accepter le fait qu'il prenne le temps qu'il faudra. Je sais que ça fait mal, mais c'est pas grave d'être triste, c'est pas grave de pleurer, même si encore une fois, oui ça fait mal et oui ce n'est pas agréable mais parfois c'est nécessaire de passer par là pour comprendre ce que l'on ressent. Et encore une fois tu en veux peut être au temps de te faire encore pleurer après tout ce temps, mais crois moi je crois qu'il le fait pour t'aider. Parce-que dans la vie, c'est donnant donnant. Le temps t'aide en te faisant pleurer alors accepte son aide, ne vois pas le fait de pleurer comme un échec, rappelle toi de la métaphore des montagnes ruses, et aide le en retour en pleurant. Parce-que plus tôt tu acceptes que tu es dans une phase descendante, et plus tôt tu accepteras que après il y'a aussi une phase ascendante dans ces montagnes russes et qu'elles ne fonctionnent pas à sens unique, un peu comme le temps finalement.

Epilogue

about 9 hours later

Le 26 janvier 2022,

Dans cette lettre les choses s'étaient officiellement terminées depuis un mois pour moi; aujourd'hui je suis à 4 mois. 4 mois qui tout est terminé et...

Écirt vasi xmuei ej uqe undqa eetlrt eemétnvmid etcte 'iaj. Quel poorsp, te les ed tcse' néit'ta memê su la qu'à à etrê qiu ia'j eotvpisi els iasm drisèe iretn ec rtil',cé isaus gnree si emomnst r,dsu à ce ce le êemm ,npoit ,fsoi supl adns. Us êmmes tiaénte qtuerecp'ac dtuéb fiaasti aç ji'a ud te si é,siontom mes dsè uo,ussroleued usias elesl jue itrap ivsonelet el. .
Mois je oemcpt ptmeco te reppor asspé ebacpouu rnde j'ia prela r'tiéuelcr ed sauis dnas etmsp em uqe otn je upqaiépl equ je esiçro ttcee me la euq 3 ee,ttrl sem rnde ipueds ecett ert,tel et que ej eananitmtn inesscol du. Ua iaéd coneer psaés trpo udistpe j'ia ctempo onntetmam ,mtsep pra el srbuore menonmcatç me ne uprpseirm cse à atrcaittha iqu. A me uil'q eenviern ej ne ça nrocee volsiau ceomm ej j'ia iaéd monis en erivren omi lavosui cémarh o,im uli etpms sap je te ersv ottu uqe aovannicntc resv êmme el corsi qeu. .
.
Le ej upsl ngsmonate vois eup jrsouuto ec is ed uroj, ruses nuenlt emêm ne upsl un ud lse mvneeti,mdé ne ttnnnoeciu utob. Je ,uil afsi à tnemmo ueq te ne en nsto ne trrapop ptor ne lifms issreovun rpto uspl esm ed ej peens je à lpus iul par plus lninaoist em me de ec lspu snes. Ua vei noicniractdto aeqcpuer- eux em te je eavc psa asis sapés aeapnnetpntri al ruuttos ed iehosppolhi ed sqpeuer ej et à em luqrsoe y's 'seseyna tasrei séaerli te ma evsinruo ',exdu et je rbneaitoar une uen rapet,trar aenintnmta de ed 'uqli equ rrocchearc anatut orpu rcoercacrh ,lace. .
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Is énet,ma bnei heimcn mno ssia sisu usr et nes't spa que ste je omsédrais reéi,mtn voei eêmm tepmtenloècm al rasol 'qiul noenb ej. Ed en ét'taci je eegrn eltrte obuepcau svsaai roopsp aa'islv uqe sj'aavi el l,beipuuq deansd imes esl ap-qcruee er,telt et eiatsn je uqe rête vioaptu je amié nu eleurnseivl pue etect iqu. Qlue unedtta, lque me epoaucub imas ueq sonseiuva éineag,l pseen ej em à eemndvm,éti ebni te pntio à inbe etdsimoe otnip psa elle ej du ifrae je ne asp saélrié lele egédar ej vina'sa taité uiptaov ttuoe 'ial. .
.
Elle a 3 smoi avoégy daptnne. Oism long c'tse 3. C'ste fsoi eidapr à la imas. Ed atrorpp à éhlce,el tseihori, cnmhei rinéogus à rpa al 'jia 3 et bel 3 ce gnol ioms te mosi tsc'e tetec nebi en mon anlinetfme maéetn. Il g,oln éhn,cga 3 et tdreips' a 3 osim euxim éatt éncahg eérmtménno que-ecrap a cets' mno miso ne ne. Ej meuxi aisv. Eltter te ipelesrm sce tepviisso sraol mtmeon jsamia otnmem cette 'preoisd, où n'a ùo is ua enesperr si'raciévj rgdan rile et aml iatf isaus ce eril aç ls'p'oeri inselg à éét éarieo'rulqm mfiaé,rf ne ecs 'aisjét uisas résipc gnslei lueq rééiepsntmc pntoi et à ectet soutantii. .

This user has written an update to this letter.To see what they wrote, please


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